Sélectionnez les meilleurs produits pour votre communauté. Soutenez l’économie et la vie locale.

L’Aventure du Responsable de Ruche

1Proposez votre projet

Créer une Ruche demande un engagement personnel important. Afin de nous assurer de la viabilité de votre projet, nous examinons ensemble vos motivations et votre organisation.

2 Trouvez un local accueillant

Votre Ruche aura besoin d’un lieu pour se réunir à l’occasion des distributions. Que ce soit dans un lieu public (salle des fêtes, musée, école…) ou dans un lieu privé (restaurant, bar, salle de concert…), la communauté s’y sentira bientôt chez elle.

3Créez la communauté

Parcourez vos rues et sillonnez vos campagnes pour expliquer votre projet ! Petit à petit, vous rassemblerez autour de vous des Membres et des Producteurs motivés.

4Organisez des ventes régulières

Chaque semaine, proposez une sélection variée de produits aux Membres de votre Ruche. Ils passeront commande en ligne puis, le jour de la distribution, ils récupéreront leurs commandes et pourront rencontrer les Producteurs.

Animez les distributions

Le jour de la Distribution, les Membres et les Producteurs se rassemblent au sein d’un véritable marché éphémère. C’est l’occasion pour la communauté d’échanger bien plus que des produits. Événements festifs, partages de services, visites dans les fermes, votre Ruche deviendra vite un vrai lieu de vie.

Portraits de Responsables

Jacqueline Augais

Saint-Cyr-sous-Dourdan

Bénévole pour les Restos du coeur, créatrice d’une société de commerce équitable, il ne manquait plus à Jacqueline que l’animation d’une Ruche qui dit Oui ! pour parfaire son engagement solidaire. Deux fois par mois, le jeudi soir, sa Ruche investit le préau d’un ancien corps de ferme de Saint-Cyr-sous-Dourdan, dans l’Essonne. Une cinquantaine de membres viennent y garnir leurs paniers avec une sélection de produits qui ont tous moins de 50 kilomètres à leur compteur. Jacqueline en profite aussi pour remplir son frigidaire, ravie de ne presque plus avoir à fréquenter les supermarchés.

Laurent Marcoz

Paris 9e

Laurent est un gourmand. Un vrai. La Ruche est pour lui un moyen de dénicher des produits incroyables, mille fois meilleurs qu'ailleurs. Les membres de sa Ruche -150 à chaque distribution – se pressent tous les samedis matins au centre d’animation du quartier (prêté par la Ligue de Paris) pour récupérer leurs emplettes. Dès que possible, Laurent prend ses bottes et sa caméra pour raconter le quotidien de sa vingtaine de producteurs. Et une fois par an, ambiance Top Chef à la Ruche du 9e. Tout le monde passe en cuisine pour un repas gastronomique et festif.

Juliette Krier

Rochecorbon

« La Ruche Qui dit Oui !, c'est un combat ! Contre la malbouffe et l’agriculture intensive qui détruit tout.  » L'une des benjamines du réseau entend bien défendre le monde paysan, celui qui la régale et qu'elle aime tant rencontrer sur le terrain. Petite fille d'agriculteur, fille du monde du théâtre, Juliette a d'abord monté une première Ruche dans la grange-scène de ses parents à Sennevières, un micro-village de Touraine. Trop éloignée de la civilisation, elle l’a déménagée dans la banlieue de Tours et accueille désormais une quarantaine de membres chaque semaine. Enfant de la génération Y, Juliette utilise à fond les réseaux pour faire passer ses messages. Sa Ruche est sur Facebook, possède son propre blog et gazouille sur Instagram et Twitter.

Karine Honnet & Florence Marie

Narbonne

Quand Florence en avait assez de ne rien pouvoir se mettre de bon sous la dent, Karine commençait à regarder de près le contenu de son assiette pour des raisons de santé. Aussi, les deux collègues ont décidé de s’unir pour créer une Ruche qui dit Oui ! sous une forme associative. Leur local - un magasin de camping-car - se trouve au milieu de la zone commerciale à l’entrée de la ville de Narbonne. Derrière leurs tréteaux, pendant les distributions, elles aperçoivent même le Géant Casino. Chaque semaine, les deux amies accueillent une quarantaine de membres pour des paniers moyens de plus de 70 euros (un record dans le réseau).

Anne et François Schreiber

Plobsheim, Strasbourg & Illkirch-Graffenstaden

A l’automne 2011, François et Anne ouvrent la première Ruche d’Alsace, chez eux à Plobsheim. Tous les vendredis soirs, dans leur grange, ils accueillent une soixantaine de gourmands, autour d’un jus de pommes maison ou d’une soupe de légumes quand il fait froid . Tombés dans la marmite des circuits courts avec La Ruche Qui dit Oui ! François, musicien allie désormais culture et arboriculture tandis qu’Anne a démarré une formation dans l'entrepreneuriat. Et le couple a ouvert deux autres Ruches, une à Strasbourg, l’autre à Illkirch-Graffenstaden.

Hugo Duvillard

Lyon 2e

On l’appelle souvent le couteau suisse ou l’homme-orchestre. Parce qu’il vient du monde de la musique mais aussi parce que dans l’espace de co-working qu’il anime à Lyon (La Cordée), Hugo doit savoir aussi bien jouer les ambianceurs que les régulateurs, grands frères, machines à café, gestionnaires… Dans cet univers collaboratif, l’artiste a créé la première Ruche lyonnaise en 2012. Chaque semaine, les adhérents de la Cordée voient leurs bureaux muter en place de marché et accueillir plus d’une centaine de voisins. Dès que possible, Hugo enfile ses bottes et file se ressourcer auprès des producteurs. « C’est fou comme le terrain redonne du sens à ce que tu fais.  »

Florence Servas-Taithe

Paris 18e

Diététicienne, Florence refuse d'opposer gourmandise, plaisir et santé. Offrir aux habitants de son quartier de bons produits de la ferme est devenu, avec La Ruche qui dit Oui !, une évidence. Pendant 18 mois, la quadragénaire a transformé son cabinet de consultation du 18e arrondissement parisien en lieu de distribution, accueillant à chaque fois une quinzaine de producteurs. Depuis septembre 2014, elle assure les distributions de plus de 250 commandes tous les jeudis soirs dans un magnifique bar alternatif, la Recyclerie.

Aurélie Labarge

Forest

Ca fait déjà un paquet d’années que les circuits-courts trottent dans la tête d’Aurélie. En 2010, elle imagine un système proche de La Ruche qui dit Oui. Deux ans plus tard, elle créé une coopérative alimentaire pour les habitants de son quartier. Aussi, quand le concept s’est exporté en Belgique, Aurélie a naturellement créé la première Ruche dans un pays où personne n’avait encore entendu parler de ce système. Aujourd’hui c’est une affaire qui roule. Ses distributions prennent place au Centre culturel Ten Weyngaert où près de 200 adeptes viennent se régaler chaque semaine.

Jacques Dufresne

Caen

Sa femme dit de lui que c’est un vieux hyperactif qu’on ne peut pas soigner. Ce serait dommage d’ailleurs car Jacques, ancien grand journaliste, mène mille projets. Il anime notamment un SEL, un système d’échanges local et une Ruche qui dit Oui ! dans le centre de Caen. Chaque fois, il défend le trio proximité, qualité, convivialité. Pour accueillir la trentaine de membres chaque semaine, Jacques a complètement réaménagé le garage de sa maison et utilise les 17 mètres de son allée quand le temps est clément. Aujourd’hui, le septuagénaire se voit comme l’épicier d’autrefois avec son crayon sur l’oreille. Il connaît tous ses membres qui lui confient bonheurs et tracas.